John Charles FREMONT

(1813-1890)

Candidat malheureux à l'election présidentielle de 1856 sous l'étiquette républicaine

Nominé par une convention de républicains radicaux en 1864, décline la course à la présidence

Parti: Républicain

Enfant illégitime d'une dame de la haute société virginienne et d'un immigrant français désargenté, Fremont aspira dès son plus jeunes aux plus hautes ambitions. Pour les réaliser, il se rendit à Washington DC où sa sa rencontre avec le diplomate Joel Poinsett lui permit d'obtenir son premier engagement dans l'administration. Sa tâche principale consista à effectuer des relevés topographiques et à construire des cartes des contrées inexplorées du Haut Mississipi pour le compte de l'armée.

La deuxième étape dans l'ascension de sa carrière coincida avec son mariage avec Jessie Benton, fille du très influent sénateur du Missouri, Thomas Hart Benton, un des leaders du parti démocrate pendant près de trente ans. Ce dernier était d'un lobby expansionniste qui pensait que, dans un avenir proche, toute l'étendue territoriale comprise entre l'atlantique et la californie devait être administrée sous la tutelle des Etats Unis d'Amérique. Grace au pouvoir et à l'influence de son beau-père, Fremont se vit donc confier la direction de toutes les expéditions à travers l'Oregon et les Montagnes Rocheuses.

Grâce à l'appui de sa femme, ses récits lui acquérirent une réputation particulièrement flatteuse. Entré en politique, il fut l'un des premiers sénateurs de Californie (1850). En 1856, il reçut le consensus de toutes les factions réunies à la première convention nominative du parti Républicain. Il fut donc candidat avec Dayton du Maryland. L'échec portait en lui beaucoup de promesses d'avenir : 11 états conquis et 114 mandats électoraux.

Au début de la guerre civile, il s'engagea dans les rangs de l'union mais il fut relevé de son commandement pour incompétence et mauvaise administration par le président Lincoln

En 1864, il accepta la nomination de la part d'une convention de radicaux mais sur les injonctions insistantes des républicains , il renonça à la course à la présidence pour éviter le succès des démocrates.

Le reste de son existence fut sans relief. Ses expéditions ne ren contrèrent guère de succès et il tira ses seuls maigres revenus de ses écrits.

Il mourut en Californie dans un anonymat complet en 1890

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